La page facebook, les groupes Facebook, Instagram, LinkedIn, Twitter, Snapchat, Tiktok, Pinterest, YouTube…
Le site web, les articles, les articles optimisés (SEO), les podcasts, les newsletters, les emailings commerciaux, les emailings de lancement, les parcours d’emails, livres blancs…
Les webinars, les ateliers, les salons, les afterworks, les conférences et toutes autres activités en présentiel…
Ça en fait des canaux de communication, non ? Est-ce que tu balises un peu en te disant que tu devrais être sur tous les fronts et que tu n’y arriveras jamais, faute de temps (et peut-être de connaissances) ?
Révélation n°1 : oui, tu as le droit de baliser ! C’est un travail colossal très chronophage de gérer tout ça.
Révélation n°2 : non, tu n’as pas à être sur tous les canaux de communication !
À moins que tu aies le retourneur de temps, il faut mieux être réaliste et surtout efficace.
Quatre éléments clés pour avancer
Je t’entends me dire plusieurs choses :
- Tout le monde est partout donc il faut être partout
- Si on n’est pas partout, on loupe une opportunité c’est sûr !
- Mettons qu’on t’écoute Andrea, comment choisir et surtout être sûr·e de son choix ?
Trois bons points (va directement au troisième point pour avoir la réponse au titre) Dr Watson, décortiquons ça ensemble !
Tout le monde est partout donc il faut être partout
Toutes les grandes entreprises sont en effet partout. Elles sont sur tous les réseaux sociaux, ont un site web fourni et à jour, envoient des mails (newsletters et promotionnels) régulièrement, ont un CRM incroyablement bien construit, etc. C’est sûr.
Ils sont combien à gérer ça ? Leur équipe marketing ou de communication ne doit pas se limiter à 1 personne. Pour chaque canal de communication, plusieurs personnes sont là pour penser, concevoir, publier, analyser, optimiser, etc.
Tu n’as pas encore la masse salariale d’un Apple ou d’un Monoprix pour être sur tous les canaux de communication de manière aussi redoutable.
Tu as…toi…et peut-être un·e stagiaire ou un·e alternant·e…
Entre Apple et ton activité, il y a une multitude de business et de tailles d’entreprise. En étant de bonne foi, il faudrait regarder les autres entrepreneur·e·s, comparer avec ce qui est comparable.
Il existe des entrepreneur·e·s qui sont partout MAIS comment et depuis combien de temps ?
4 cas de figure :
1. Les entrepreneur·e·s dont on voit la réussite – car iels sont sur les réseaux sociaux, soyons honnêtes – ont commencé avec deux canaux de communication généralement : un site et un canal de diffusion (articles, 1 réseau social ou encore 1 newsletter). Cela fait longtemps qu’iels sont là, donc iels ont optimisé leur fonctionnement et ajouté un canal au fur et à mesure. Par exemple, Julia de I don’t think, I feel, a commencé (et continue) avec la rédaction d’articles et Instagram; elle vient tout juste de se mettre à YouTube et aux Reels alors qu’elle est à son compte depuis des années.
2. Les entrepreneur·e·s dont on voit la réussite et qui donnent l’impression d’être seul·e. Souviens-toi du début de YouTube : les gens se filmaient dans leur chambre, la qualité des vidéos et du montage (inexistant) feraient bien rire les jeunes actuels ; petit à petit, il y a eu une montée en compétences, et un jour, bam quelqu’un a déclaré que ce n’était pas lui ou elle qui s’occupait encore de son montage ! Certain·e·s ont dit du bout des lèvres qu’il y avait une autre personne, voire plusieurs, qui s’occupait de la chaîne (montage, publications, gestion des réseaux sociaux, etc.). Aujourd’hui, ça paraît totalement normal, mais à l’époque, c’était un scandale : la personne n’était plus l’ado dans sa chambre, mais un·e entrepreneur·e gérant plusieurs personnes ! Aline de TheBBost est transparente sur le nombre de personnes qui bossent avec elle pour l’aider à tout gérer et pourtant, elle est le visage de sa marque. Il est difficile, encore aujourd’hui, de savoir si la personne qui est partout est vraiment seule ou s’il y a une équipe (ou au moins, une autre personne) derrière elle.
3. Les entrepreneur·e·s dont c’est le métier. Demande-moi de monter une cabane dans ton jardin, je vais sûrement mettre 1 semaine et elle sera sûrement penchée et non sécuritaire pour tes enfants. Demande-moi de t’écrire 1 article, 1 mois de contenu sur Instagram et 2 newsletters, c’est bouclé dans la journée. C’est mon job, j’ai l’expérience et les compétences pour faire plus d’actions de communication et donc être sur plus de canaux de communication qu’une personne dont ce n’est pas le métier et qui va prendre plus de temps par défaut.
4. Les entrepreneur·e·s qui sont partout…sans pertinence. Soyons clair·e·s : ce n’est pas parce qu’une personne est partout que son contenu est bon. La quantité n’est pas gage de qualité, tu le sais. Être sur YouTube et poster 1 vidéo par jour qui fait 10 vues, c’est certes être présent·e, mais le retour sur investissement avec un objectif de visibilité est nul. Envoyer une newsletter toutes les semaines pour déblatérer et que les gens se désabonnent en masse, c’est inefficace. Poster tous les jours sur Instagram et avoir un taux d’engagement de 0,1% et 100 abonnés depuis 1 an, c’est mauvais. Être présent·e pour être présent·e est une perte de temps inconsidérable. En tant qu’entrepreneur·e, tu sais à quel point ton temps est précieux, pas vrai ?
En résumé, oui, des entreprises et des entrepreneur·e·s peuvent être partout, mais il est important de contextualiser : seul·e ou pas ? compétences ou pas ? qualité ou pas ? depuis combien de temps sont-iels sur chaque canal de communication ?
Si on n’est pas partout, on loupe une opportunité c’est sûr !
LA CRAINTE N°1 des entrepreneur·e·s ! C’est totalement naturel d’avoir ça en tête, car c’est logique : si on n’est pas là, on n’a pas d’opportunité. CQFD.
Je ne vais pas partir en réflexion philosophique du style 1) ce que tu ne sais pas ne peut pas te rendre malheureux et 2) nul est omniprésent, mais techniquement, tu ne peux pas être partout. C’est impossible.
Deux points :
1. Prenons qu’un seul canal, la newsletter. Je dis toujours que la newsletter permet d’être un petit rappel de ton existence à ton prospect, car s’iel a besoin de toi au moment où tu lui écris, iel se dira “Bien sûr ! Je peux travailler avec iel qui est expert·e dans ce domaine justement”. Si le timing est parfait, félicitations, mais s’il ne l’est pas ? Tu peux très bien avoir envoyé ta newsletter le 1er du mois et la personne avait son besoin le 15 du mois passé ou dans 20 jours ? Avec la tonne d’informations qui nous bombarde tous les jours, ta newsletter peut être passée à la trappe. Tu peux augmenter ta fréquence d’envois de newsletters pour augmenter la possibilité de tomber juste ou augmenter le nombre de tes canaux de communication, certes, mais…
2. …ton ou ta client·e idéal·e est-iel partout ? Est-ce que ton ou ta dirigeant·e de PME est sur Instagram ? Est-ce que ton ou ta restaurateur·rice est sur LinkedIn ? Est-ce que ton homme au foyer à qui tu souhaites vendre des produits ménagers lit des newsletters ? Est-ce pertinent d’être partout si ta cible n’est pas partout ? La meilleure de communication sur Tiktok ne fonctionnera pas si l’on vise les retraité·e·s. Et comme le retourneur de temps (encore et toujours) n’est pas disponible, le temps passé sur un canal est du temps qui n’est pas passé sur un autre. Élémentaire mon cher Watson (encore), mais c’est hyper important de l’avoir en tête. Les 3 heures à rédiger un post LinkedIn que sa cible ne lira pas, car elle n’est pas sur LinkedIn, ce sont 3 heures en moins pour créer un épisode de podcast qu’elle pourrait dévorer en allant au travail.
Bref, vouloir être partout pour ne pas manquer une opportunité est un leurre, car c’est quand même faire des choix et ne pas être 100% présent·e sur les canaux de communication les plus pertinents.
Mettons qu’on t’écoute, comment choisir et surtout être sûr·e de son choix ?
On l’a dit, il existe un très grand nombre de canaux de communication. Mais comment choisir celui qui sera le plus adapté ? Comment être sûr·e de son choix ?
Mettons carte sur table : on ne peut jamais être sûr·e à 100%.
Cela dit, en réfléchissant intelligemment, notamment avec une étude de marché (LIEN ARTICLE), et surtout en se posant 4 questions essentielles, ce n’est pas si compliqué comme choix et il y a de très forte chance de réussir sa communication.
Le choix de tes canaux de communication dépend de ta cible
Qui est ta cible ? Ton persona ? Ton ou ta client·e idéal·e ?
C’est LA base de ton business, et de ta communication. Il est primordial de connaître ta cible pour un tas de raisons, mais dans le cadre de cet article, pour savoir où elle se trouve. En étudiant ta cible, la personne à qui tu souhaites vendre tes offres, tu sauras où elle est et donc où tu peux connecter avec elle.
Tu vends des téléphones ? Ta cible fait peut-être beaucoup de recherches en amont pour trouver le bon plan alors des articles optimisés (SEO) et des partenariats avec des sites ou des magazines spécialisées seraient peut-être plus pertinents que de faire des tweets
Tu vends des formations sur la pêche ? Ta cible est peut-être friande des démonstrations et est accro au matériel tech alors des vidéos YouTube seraient parfaits.
Tu es dessinateur·trice pour particuliers ? Instagram et Pinterest pourraient être de bons canaux de communication si ta cible a l’habitude de fouiller et d’aller s’inspirer là-dessus.
Tu as une entreprise de piscines ? Que fait ta cible et où va-t-elle quand elle pense acheter sa piscine ? Peut-être pas se balader sur Linkedin…elle ira sûrement dans des salons de l’aménagement ou de l’habitation ou regardera des vidéos pour acquérir des connaissances sur les avantages et inconvénients des différents matériaux ou processus de fabrication.
Bref, ce n’est pas ce qui te plaît à toi ou là où tu es personnellement qui compte, mais là où est ta cible.
Le choix de tes canaux de communication dépend de ton temps
1 question simple vaut mille mots : si tu n’avais qu’une heure par semaine à consacrer à ta communication pour toucher ta cible, que ferais-tu ?
Les questions sous-jacentes sont :
-
- Préfères-tu fractionner 1h en 4x15min pour faire un quart d’heure d’Instagram, un quart d’heure de LinkedIn, un quart d’heure de newsletter, et un quart d’heure de rédaction d’articles OU consacrer 1h complète sur 1-2 canaux de communication ?
- Est-ce qu’il est plus efficace de fractionner son temps ou de le dédier ?
- Est-ce que les résultats seront les mêmes avec 15min hebdomadaires sur Instagram VS 1 h ?
- Combien de temps mettras-tu à être à l’aise et rapide à raison de X min consacrées à chaque canal ?
Quand on commence, il est coutume de se dire qu’on a du temps et qu’on peut être partout. Sauf que par expérience, la communication est l’axe qui disparaît en premier quand on commence à avoir des client·e·s. On ne peut pas ne pas faire son admin, sa prospection ou encore son cœur de métier. Par contre, la communication, c’est intangible, ça n’amène pas directement un contrat (c’est un cumul d’actions, personne ne dira “seule ta dernière publication m’incite à travailler avec toi, signons !”), alors on a tendance à placer des choses plus urgentes dans le bloc de temps initialement dédié à la rédaction d’articles.
Il est plus sage d’allouer un temps raisonnable, de se demander combien d’heures par semaine peuvent être consacrées à sa communication et le marquer comme un rendez-vous professionnel dans son agenda. Je recommande 3h par semaine pour info.
Mais bref, si tu as 25h dans ta semaine, c’est sûr que tu peux être partout, mais si tu n’as qu’une journée, une matinée voire qu’une heure, tu dois faire des choix pour être efficace, ne pas gaspiller ce précieux temps et avoir des résultats rapidement.
Le choix de tes canaux de communication dépend de ton budget
Tu as 10 000€ à mettre dans ta communication ? Super ! Tu peux embaucher un·e alternant·e ou travailler avec un·e indépendant·e pour faire de la rédaction d’articles, créer ton site web, s’occuper de tes réseaux sociaux ou encore faire tes pubs pour accélérer ta visibilité.
Tu as moins de 5 000€ à mettre dans ta communication ? Super ! Tu peux déléguer la création de ton identité graphique et peut-être ton site web ou embaucher un·e alternant·e potentiellement (selon les aides de l’État disponibles).
Tu as “le moins possible” à mettre dans ta communication ? C’est honnête et légitime ! Dans ce cas, tout dépendra de toi, de ton temps et de tes ressources. Créer un site internet par toi-même, par exemple, peut se faire en quelques jours ou semaines, selon l’outil que tu utilises et le contenu voulu, en ne dépensant qu’une centaine d’euros (pour le nom de domaine et l’hébergement). Il ne sera pas parfait, il ne sera pas fait par un·e professionnel·le beaucoup pas mal de choses manqueront sûrement, mais il pourra convenir pour un début d’activité.
Avec du budget, tu peux avoir plus de canaux de communication et mieux faits, car tu peux t’entourer de personnes compétentes. Sans budget, tout est fait par toi donc cela prendra plus de temps et sera perfectible. Tu devras alors fonctionner par étape et non être partout à la fois, au risque de ne rien sortir.
Le choix de tes canaux de communication dépend de tes compétences et même de tes appétences
Pense à quelque chose que tu aimes faire…la cuisine, du dessin, de la randonnée peut-être ? Tu gribouilles 3 traits et ça fait un visage ? Tu as mal aux mollets, mais tu es tellement content·e d’arriver au sublime point de vue en fin de rando ? Tu éprouves une telle satisfaction à avoir réussi ce plat que tu as passé 3h à faire ?
Si tu aimes faire ou apprendre quelque chose, tu vas être capable d’y passer des heures sans te fatiguer ni voir le temps passer.
Si tu as des facilités ou des compétences dans un domaine, tu vas être capable de faire “rapidement” les actions.
Demande-moi de te faire une stratégie de communication classique, je te fais ça bien en 1h et échanger avec enthousiasme dessus. Demande-moi de te faire un prévisionnel financier, je te fais ça difficilement en 2 jours, et je vais détester ça.
C’est pareil avec la communication et le choix des canaux de communication. Il faut avoir un intérêt, même bas, pour faire du bon contenu, il faut vouloir apprendre à utiliser le canal en question et il faut être à l’aise d’y consacrer du temps.
Inutile d’aller sur YouTube, si tu détestes faire des vidéos ou que cela ne t’intéresse pas d’apprendre à en faire.
Inutile de tenir un blog, si tu écris avec les pieds ou que c’est une torture pour toi. Selon tes compétences et ton attirance, tu pourras maîtriser un canal de communication rapidement, monter en compétence sur la création de contenu et ton enthousiasme te sentira.
Tes canaux de communication, tes choix
En résumé, il est essentiel de connaître :
- ta cible pour savoir où aller et ne pas perdre ton temps
- ton budget pour déterminer ce que tu peux faire et avec qui
- tes compétences et intérêt pour rester motivé·e et créer du contenu de qualité
Une fois que tu as ces 3 éléments en tête, le choix des canaux de communication que tu “dois” utiliser est beaucoup plus simple. Pour t’aider, tu trouveras ici les 5 outils de base ainsi que la stratégie en 3 points clés pour avoir une communication au carré.
Afin de faire les choses dans le bon ordre, télécharge la check-list de démarrage d’une communication efficace. Tu y trouveras les outils ainsi que les éléments stratégiques à avoir.
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