Je suis convaincue qu’il est essentiel de ne jamais cesser d’apprendre pour rester en vie. Oui, c’est fort, mais pour moi, si tu ne travailles pas ton cerveau, tu stagnes, voire régresses et tu ne vis plus, tu survis.
Je ne dis pas qu’il faut apprendre à construire des avions, je dis qu’il ne faut pas cesser d’apprendre sur soi et sur les autres et cela passe par plusieurs façons : oser une nouvelle recette, tester une activité, découvrir une musique, regarder un film ou un documentaire, écouter un podcast, suivre une formation dans son domaine ou pas du tout, et lire.
Comme je suis autodidacte, j’en ai lu des livres ! Des livres sur la communication, l’ergonomie web, le management, l’organisation, l’entrepreneuriat, des livres pour entrepreneur spécifiquement, etc. C’est un moyen incroyable d’apprendre puis de mettre en pratique ce que je dois ou veux savoir. Et même si j’écoute beaucoup de podcasts, la lecture des livres est le moyen d’apprentissage le plus efficace pour moi.
C’est peut-être aussi ton cas, non ?
Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on a envie de faire le plein de connaissance et on tape dans Google « Les 15 meilleurs livres pour entrepreneur ».
Aujourd’hui, je ne vais pas te parler des classiques que tu retrouves dans tous les articles (Lean Startup, De Zéro à Un, Père riche Père Pauvre, Comment se faire des amis, etc.), quoiqu’il y en a un ou deux quand même. Non, aujourd’hui, je vais te parler des 5 livres qui m’ont marqué, t’expliquer le contexte dans lequel je les ai lus et pourquoi tu devrais les lire.
Je vais aussi t’expliquer pourquoi tu ne devrais pas lire un des best-sellers.
Creativity Inc.
« Plongez au coeur de Pixar, ce monde créé par Ed Catmull et Steve Jobs, et découvrez les secrets de la créativité et de l’innovation. Quand il était jeune, Ed Catmull avait un rêve : réaliser le tout premier film animé par ordinateur. Il a poursuivi cette idée en créant Pixar en 1986 avec le fondateur d’Apple. Neuf ans plus tard, Toy Story naissait, changeant le monde de l’animation pour toujours. L’ingrédient essentiel du succès de ces films est l’environnement unique que Ed et ses collègues ont construit chez Pixar, basé sur des philosophies de leadership et de gestion qui mettent en valeur le processus créatif et défient les conventions. Creativity Inc. est le guide pour tous ceux en quête de créativité et d’originalité. Il nous dévoile les coulisses du studio Pixar – les réunions, les bilans et les sessions de brainstorming durant lesquelles certains des plus grands films de l’histoire ont été créés. La joie dans la narration, l’inventivité des intrigues, l’authenticité émotionnelle ; d’une certaine manière, les films Pixar sont en eux-mêmes une leçon sur ce qu’est la créativité. »
Petit, Ed Catmull rêvait de travailler pour Disney. Après son doctorat en physique et en
informatique, il se lance dans l’infographie et réalise un premier film en 1972 en animant sa propre main. Quelques années plus tard, Toys Story sort et c’est la révolution. Sauf que Creativity Inc. n’est pas l’histoire de la réussite d’Ed Catmull et de son génie, c’est un livre sur l’entrepreneuriat, le management et la culture d’entreprise.
Catmull raconte son parcours et les défis qu’il n’a eu de cesse de rencontrer : le scepticisme des gens face à l’idée qu’un ordinateur pouvait faire un film d’animation, le besoin d’argent, la pression liée à la réussite ou encore comment ne pas se perdre face à cette réussite. Il y raconte ses erreurs ainsi que celle de Pixar et les leçons qu’il en retire.
Contexte
Quand j’étais salariée à Montréal, je voyais des pratiques managériales dégradantes et des patrons qui se prenaient pour Dieu. J’étais aussi entourée de personnes qui réussissaient, car elles parlaient plus fort que les autres. Je me questionnais beaucoup : est-ce que c’était normal ? Est-ce que c’était ça le salariat ? Est-ce que c’est moi qui ne comprenais pas le fonctionnement ? Est-ce qu’il fallait marcher sur les autres pour réussir ? Est-ce que tous les patrons ont un problème d’ego et sont control freak, sans écoute ?
Et puis, je suis tombée sur TED Talk de Danielle Feinberg, directrice photo chez Pixar. Ça m’a fait rêver et en creusant, je suis tombée sur le livre…que j’ai dévoré.
J’ai respiré. Je me suis dit que non je n’étais pas tordue, que oui, il existait des entreprises exceptionnelles qui se basaient sur la force de leur équipe et leur faisaient confiance.
Pourquoi le lire (même si tu es entrepreneur·e)
Si tu te dis qu’il n’y a que toi qui échoues ou que tu as peur d’échouer ; si tu es manager et que tu cherches ta place ou que tu as envie de stimuler la créativité au sein de ton équipe ; si tu es employé·e et que tu te demandes si c’est vraiment comme ça partout.
Parce que pour construire, il faut reconnaître et accepter que, parfois, des échecs peuvent survenir. Parce qu’expérimenter pour créer, c’est aussi se tromper. Ce serait en fait beaucoup plus coûteux de craindre l’échec et se laisser paralyser par cette crainte.
Même si officiellement il ne fait pas partie des livres pour entrepreneur, c’est un des livres qui m’a le plus marqué et qui me sert encore aujourd’hui. Même si la vie ne doit pas être toute rose chez Pixar, voir le cheminement d’un des fondateurs, sa volonté de ne pas être Dieu, mais au contraire de capitaliser sur les forces de son équipe, tout cela m’inspire. Si un jour, j’ai l’opportunité de grossir, de montrer une entreprise de plusieurs salarié·e·s, ce livre sera sur ma table de chevet.
Votre empire dans un sac à dos
« Vous rêvez d’avoir votre propre business, mais vos études ne vous y ont pas préparé ? Vous cherchez la bonne idée ? Vous voulez convaincre vos clients d’acheter votre produit ? Vous fantasmez d’être totalement libre, de gagner votre vie sans patron, de voyager autant que vous le voulez ?
Stan Leloup vous révèle ici les secrets de la psychologie humaine qui vous permettront de construire votre business en ligne – même sans idée de génie, ni beaucoup d’argent ou de compétence technique. Le chemin vers le succès est long et tortueux, mais aussi plein d’aventures et de rencontres improbables !
- Trouvez la bonne idée de business : identifiez les besoins cachés sur n’importe quel marché et créez un produit qui réponde exactement à cette demande.
- Évaluez si votre idée va marcher : utilisez la méthode express pour tester votre idée en moins de 90 jours et découvrez si votre idée est bonne sans passer des années à y travailler.
- Rédigez le pitch de vente parfait pour votre produit : copiez les techniques d’un coach en séduction devenu star du marketing.
- Gagnez votre liberté : en cinq étapes, transformez votre premier business en petit empire qui tourne tout seul 24 h/24. »
Leloup expose les axes principaux, selon lui, pour bâtir une activité sur le web. Il n’y va pas par 4 chemins, il est direct en proposant des leviers actionnables dès la lecture du livre.
Contexte
Cet été, j’ai lancé ma formation Troïka pour permettre aux entrepreneur·e·s en lancement de se bâtir un guide de communication pour toucher leur cible. Si la création d’une formation demande beaucoup de travail, toute la phase « promotion » est honnêtement éprouvante (surtout pour une première fois). Geneviève Gauvin, référence pour la création des formations en ligne, dit bien que durant un lancement, on passe par 1 000 émotions, dont celle de douter fortement de sa réussite (et évidemment remettre en cause TOUTE sa vie). Je ne fis pas exception à la règle, j’ai voulu aller élever des lamas dans le Vercors 😂 et dans ce beau moment de doute, j’ai craqué pour ce livre qui était dans ma liste depuis 1 an.
J’ai aimé ce lire. Vraiment. Je l’ai trouvé concis, pertinent, bien construit, allant à l’essentiel et me permettant de me « replacer », de me questionner pour valider (ou pas) mon actuelle activité. Il ne donne pas des trucs, des hacks, parce qu’il estime que ce sont généralement des astuces trop opérationnelles, peu pertinentes et que ça ne fait pas travailler en profondeur le concept de notre projet. Il préfère se baser sur la psychologie humaine, « montrer » les leviers qui fonctionnent comme trouver le réel besoin d’une cible, pour élaborer sa méthodologie de réussite.
C’est, à mon sens, un livre qui donne de bonnes pistes de réflexion pour construire un projet entrepreneurial en apprenant à écouter les client·e·s potentiel·le·s, et l’argumentaire de vente. Un des livres pour entrepreneur pour avoir.
Pourquoi le lire
Si tu as une idée d’entreprise, que tu commences tout juste, que tu n’as pas encore commencé à lire 40 livres sur l’entrepreneuriat ou que tu ne suis pas Stan Leloup, je te le recommande à 100%. Il va te permettre de te poser les bonnes questions dès le départ : déterminer le besoin et la cible, comment vendre, etc.
Si tu idéalises l’entrepreneuriat et que tu penses que c’est facile d’avoir un « business qui roule tout seul », tu comprendras que ça demande du travail et des tests. « Le gros du travail est devant vous », écrit l’auteur à la fin de son livre, « Beaucoup de livres m’ont inspiré, instruit et ont changé ma vision de ce qui est possible. Mais malheureusement, aucun livre n’a fait le travail à ma place ». On a tendance à parfois oublier qu’il y a des choses qui ne peuvent pas être instantanées et que les success stories ne sont pas si miraculeuses que ça. Un projet qu’on lance peut être amélioré, perfectionné ou abandonné s’il ne fonctionne pas. Un projet qui n’existe que dans votre tête n’a aucune chance de fonctionner.
Design Émotionnel
« Engagez émotionnellement les visiteurs de votre site Web en leur offrant une expérience positive grâce aux préceptes énoncés dans ce petit et brillant ouvrage écrit par le designer spécialiste en expérience utilisateur, Aarron Walter. De la psychologie classique aux études de cas, des concepts poussés au bon sens le plus simple, ‘Design émotionnel’ décrit des stratégies et des méthodes accessibles pour vous aider à donner une dimension humaine à vos designs »
Quand Aarron Walter, Lead UX Designer de MailChimp souvent couverte d’éloges pour son expérience utilisateur réussie, expose sa vision du design émotionnel (donner une personnalité à son site, personas de design, et engagement utilisateur), c’est fluide, simple et authentique. MailChimp sert d’étude de cas principal, même si le livre en montre beaucoup d’autres, avec des exemples d’échecs et de réussites.
C’est un petit livre, une centaine de pages, qui ne parle pas des principes fondamentaux de design, mais aide à mieux comprendre le design émotionnel, à remettre un peu plus l’humain dans les projets et comprendre comment de « petits éléments » peuvent faire une différence. C’est une réflexion intéressante sur l’approche émotionnelle du design web et non, un livre technique avec des outils directement applicables.
Contexte
Une de mes prestations est la conception de sites internet et un ami m’a recommandé ce petit ouvrage quand on en a parlé.
Il se lit en 1-2h et ouvre à une sensibilisation pour une démarche encore plus orientée humain – et pas seulement client. J’ai trouvé que c’était un joli point de départ pour creuser le sujet, d’autant plus qu’étant utilisatrice de MailChimp depuis 6-7 ans, j’ai pu voir tous les changements dont il parle dans le livre.
Je l’ai aussi trouvé intéressant à titre entrepreneurial : penser à l’humain derrière l’acheteur·se peut faire toute une différence ; penser à rendre plus authentique et humain un parcours utilisateur peut améliorer une relation client et augmenter le capital sympathie d’une entreprise.
Pourquoi le lire
Si tu es créateur ou créatrice de sites, à ton compte ou salarié, je te le recommande à 100%. Il se lit rapidement et facilement, l’auteur a une plume agréable.
Si tu es entrepreneur·e et que tu crées ton propre site, je te le recommande pour te sortir un peu de tout le contenu très carré et protocolaire que tu vas trouver pour créer un site. Ton site est le reflet de ton activité, avec du design émotionnel, tu vas voir qu’il est important que tu y mettes ta touche.
Si tu es entrepreneur·e et que tu crées un produit, je te le conseille si l’occasion se présente pour que tu puisses avoir une approche émotionnelle de ton produit.
La civilisation du poisson rouge
« Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d’attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés.
Une étude du Journal of Social and Clinical Psychology évalue à 30 minutes le temps maximum d’exposition aux réseaux sociaux et aux écrans d’Internet au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale. D’après cette étude, mon cas est désespéré, tant ma pratique quotidienne est celle d’une dépendance aux signaux qui encombrent l’écran de mon téléphone. Nous sommes tous sur le chemin de l’addiction : enfants, jeunes, adultes.
Pour ceux qui ont cru à l’utopie numérique, dont je fais partie, le temps des regrets est arrivé. Ainsi de Tim Berners Lee, « l’inventeur » du web, qui essaie de désormais de créer un contre-Internet pour annihiler sa création première. L’utopie, pourtant, était belle, qui rassemblait, en une communion identique, adeptes de Teilhard de Chardin ou libertaires californiens sous acide.
La servitude numérique est le modèle qu’ont construit les nouveaux empires, sans l’avoir prévu, mais avec une détermination implacable. Au cœur du réacteur, nul déterminisme technologique, mais un projet qui traduit la mutation d’un nouveau capitaliste : l’économie de l’attention. Il s’agit d’augmenter la productivité du temps pour en extraire encore plus de valeur. Après avoir réduit l’espace, il s’agit d’étendre le temps tout en le comprimant, et de créer un instantané infini. L’accélération générale a remplacé l’habitude par l’attention, et la satisfaction par l’addiction. Et les algorithmes sont aujourd’hui les machines-outils de cette économie…
Cette économie de l’attention détruit, peu à peu, nos repères. Notre rapport aux médias, à l’espace public, au savoir, à la vérité, à l’information, rien n’échappe à l’économie de l’attention qui préfère les réflexes à la réflexion et les passions à la raison. Les lumières philosophiques s’éteignent au profit des signaux numériques. Le marché de l’attention, c’est la société de la fatigue.
Les regrets, toutefois, ne servent à rien. Le temps du combat est arrivé, non pas pour rejeter la civilisation numérique, mais pour en transformer la nature économique et en faire un projet qui abandonne le cauchemar transhumaniste pour retrouver l’idéal humain… » – Bruno Patino.
Bruno Patino, Président d’Arte France, spécialiste des médias et des questions numériques, livre ici, un traité philosophique sur notre utilisation d’Internet. Tu as l’impression de déjà savoir ce qu’il va dire « Oui, bon, je sais, on est accro à nos téléphones et on passe notre vie sur Internet, bouhou pas bien, surtout pour les jeunes et leur santé » ? Détrompe-toi.
Ce livre t’explique comment ça a été façonné et les conséquences, sans jugement ni haine et il va au-delà des concepts auxquels nous sommes habitués. Tu as déjà entendu quelqu’un dire « Si c’est gratuit, c’est que c’est toi le produit »? Patino t’explique vraiment ce qu’il en retourne et que la responsabilité de changer (ou pas) nous incombe.
C’est aussi un livre un peu « historique » dans le sens où il expose ce qu’était censé être Internet avec des termes et des idées un peu ardus pour la plupart des gens – moi y compris, j’ai mis plus de temps à lire cette deuxième partie.
Contexte
- Je travaille sur le web
- Je venais de regarder « Derrière nos écrans de fumée » sur Netflix
- Je travaille sur le web (bis)
J’adore Internet, je ne sais pas ce que je ferais sans, mais comme pas mal de personnes, je me pose pas mal de questions notamment sur mon rapport à ça, mon utilisation, mon contrôle, ma soumission, ce que je souhaite cautionner ou pas, ce dont je suis responsable ou pas, etc. Ce livre est donc naturellement apparu dans mes recherches.
Je l’ai trouvé à la fois facile et difficile à lire. La première partie est fluide, concrète, structurée alors que la deuxième partie est plus technique quand l’auteur parle de ce qu’était et devrait être Internet, ce qui la rend moins digeste.
Au-delà des données, l’auteur met l’emphase sur le marché de l’attention qui se joue actuellement. C’est notre temps d’attention qui est demandé, sursollicité, maintenant, et les entreprises doivent déployer pléthores de moyens, notamment psychologies, pour capter notre attention. Quand nous accordons de l’attention, nous donnons notre temps à une entreprise qui le monnaie à d’autres entreprises.
Pourquoi le lire
Parce que si tu as Internet, les réseaux sociaux ou un téléphone intelligent, tu es touché·e par ce qui se passe.
Si tu es entrepreneur·e, notamment sur le web, tu peux voir les leviers et les enjeux des grandes entreprises. Tu peux aussi réfléchir à la portée de ton comportement en tant que professionnel·le du web.
Franchement, je ne peux pas t’écrire des lignes et des lignes sur l’intérêt de lire ce livre, car je pense que tout le monde devrait le lire, point. Même si ce n’est pas un des livres pour entrepreneur ultra connu, il dépasse l’entrepreneuriat honnêtement, c’est un manifeste de société.
L’art subtil de s’en foutre
« Le discours ambiant nous pousse sans cesse à nous améliorer. Sois plus heureux. Sois en meilleure santé. Sois plus intelligent, plus rapide, plus riche, plus sexy, plus productif. Mais il faut en finir avec la pensée positive, nous dit Mark Manson. « Soyons honnêtes : parfois tout va de travers, et il faut faire avec. »
Depuis quelques années, à travers son blog au succès phénoménal, Mark Manson explore les aspirations délirantes qui déforment notre perception du monde. Il propose ici sa sagesse pratique, joyeusement insolente. C’est en regardant en face nos peurs, nos défauts et nos incertitudes – en arrêtant de fuir et d’éviter -, que nous pourrons trouver le courage et la confiance qui nous manquent tant.
Mark Manson invite à un moment de parler vrai en mode je-te-regarde-dans-les-yeux, fait d’histoires vécues et d’humour potache. Un livre-manifeste pour construire des vies plus réjouissantes, plus ancrées. »
Mark Manson est blogueur et a décidé de dire haut et fort que le développement personnel, ça craint…en faisant lui-même du développement personnel !
L’ouvrage porte bien son nom, Manson dit clairement qu’il faut s’en foutre, relâcher la pression pour avancer. Ne plus regarder les autres pour avancer. C’est un style rédactionnel très haché, brut et clairement pas subtil. C’est vraiment du développement personnel, mais sans la couche « bienveillante » ou « guimauve » (au choix), alors que tous les autres vont parler avec des termes positifs, doux, gentils, Manson nous rendre dans le lard, mais dans le fond, il dit la même chose : nous sommes tous et toutes différent·e·s, faut le comprendre pour vivre ensemble, et si nous voulons réussir dans notre vie, nous devons avancer à notre rythme en arrêtant de nous comparer aux autres.
Ce livre vient donner un regard sur notre monde sous un angle nouveau. Si nous sommes des fois submerger par les informations et les problèmes de la vie, l’auteur nous invite à faire la part des choses entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas.
Contexte
Aucune idée ! Je ne me rappelle absolument pas pourquoi j’ai acheté ce lire 😂 Peut-être parce que justement je saturais des livres bien pensants.
Pourquoi le lire
Déjà que l’humain a tendance à facilement se comparer aux autres, mais quand on est entrepreneur, j’ai l’impression que c’est encore plus intense ! Qui fera le plus gros CA, qui aura le plus grand nombre d’abonnés, qui vivra le plus rapidement de son activité, etc. On a beau savoir que ça ne sert à rien de se comparer, on le fait quand même.
Alors si tu es dans une phase de culpabilisation, ou que tu te dis que tu ne vaux rien car ton business ne tourne pas, ET que tu n’es pas trop fan ni de la lecture ni des livres sur le développement personnel, alors ce livre est pour toi. Il n’est pas dans le rayon « livres pour entrepreneur », mais comme je l’ai dit, être entrepreneur·e, c’est se mettre beaucoup de pression et ce livre aide à relativiser.
Si tu ressens une pression par tes pairs, la société ou « la réussite à tout prix », ce livre est pour toi.
Si tu es à l’aise avec l’anglais simple (niveau : communication scolaire), je te recommande de le lire en anglais, la traduction française donne un style « discussion de comptoir ».
La semaine des 4 heures : le livre bonus que tout le monde connaît
Vous rêvez d’échapper à la routine du métro-boulot-dodo, de gagner de l’argent sans vous épuiser à la tâche, ou tout simplement de vivre mieux en travaillant moins ?
Alors, voici ce que vous apprendra ce livre : • comment vous organiser pour gagner en un mois, à raison de 4 heures par semaine, le salaire que vous gagnez jusqu’à présent en un an ;
• comment rejoindre les Nouveaux Bienheureux, qui réalisent leurs rêves et jouissent de la vie sans attendre une hypothétique retraite.
Plus de bon temps, plus d’argent, plus de mobilité : ce livre est un véritable manifeste pour un changement radical de mode de vie. La recette de Timothy Ferriss est fondée sur sa propre expérience. Il vous démontrera qu’il est possible de diviser par deux sa masse de travail en identifiant les tâches essentielles et les plus rentables, d’utiliser l’assistanat à distance pour mettre en place un « management par l’absence », de cultiver l’ignorance sélective grâce à une diète d’informations… et ceci dans un unique but : mener une belle carrière d’entrepreneur en travaillant seulement 4 heures par semaine !
Tim Ferris, entrepreneur américain, nous explique comment réussir en travaillant seulement 4h par semaine…en déléguant (désolée, c’est le poteau rose du livre).
Contexte
Un des livres pour entrepreneur que tout le monde connaît et « a lu » ! Quand on s’intéresse à l’entrepreneuriat (et moi, quand j’ai commencé à travailler dans un incubateur), ce livre fait partie des premiers qu’on te recommande de lire. En bonne élève, je l’ai donc acheté…et je l’ai regretté !
Ce livre m’a énervé, vraiment ! Je l’ai lu jusqu’au bout, mais il m’a agacé du début à la fin. Je trouve que c’est du vent. Il y a plein de recommandations et de phrases toutes faites, mais qui n’apportent rien, à part pouvoir les mettre en citation dans son agenda comme :
“Ne suivez pas un modèle qui ne fonctionne pas. Si la recette est nulle, que vous soyez bon ou mauvais cuisinier n’y changera rien.”
“En travaillant seulement lorsque vous êtes le plus efficace, la vie est à la fois plus productive et plus agréable.”
“Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire.”
“Les objectifs doivent être irréalistes pour être efficaces.”
“Les actions les plus importantes ne sont jamais confortables.”
“Ce que vous faites est infiniment plus important que comment vous le faites. La performance est inutile si on ne l’applique pas aux bonnes choses.”
L’auteur se vante de voyager aux quatre coins du monde et qu’il fait tout ce qu’il lui plaît, et c’est sûrement vrai, mais pour ça, il dit aussi qu’il délègue tout à sa secrétaire en Inde…
Pourquoi ne PAS le lire
Si tu es salarié·e, à moins d’avoir un·e patron·ne exceptionnel·le, je te vois mal lui donner la permission de diminuer autant tes heures (pour le même salaire).
Si tu es entrepreneur·e, passe ton chemin, il existe de nombreux autres livres pour entrepreneur beaucoup plus intéressants et pertinents. L’auteur montre son modèle de réussite, qui n’est pas si facile à répliquer, en employant des méthodes peu éthiques.
Et voilà, 5 livres pour entrepreneur que je te recommande et un que je te déconseille fortement. Je ne te dirais pas que ces livres ont changé ma vie ni même que ce sont les meilleurs que j’ai pu lire, cela dit, ils sont tous intéressants pour différentes raisons et permettent de pousser la réflexion sur un sujet en particulier comme le management, la pression sociale ou encore le numérique dans notre vie.
Cet article t’a plu ? 📌 Épingle-le sur Pinterest pour le retrouver plus tard !
Autres articles qui pourraient te plaire
Avoir un site internet est-il indispensable au démarrage d’une activité de prestations de services free-lance?
En tant que créatrice de sites web, ma réponse évidente serait un retentissant "Oui !". Cependant, allons bien au-delà de cette affirmation. Si cette question revient souvent, c'est qu'elle revêt une importance capitale. Voici deux raisons fondamentales et une nuance...
Fixer ses tarifs facilement en tant qu’entrepreneur·e
Tu as déjà sûrement vu une publication du type : "500 clients avec une offre à 100€ = 50 000€ de CA 50 clients avec une offre à 1 000€ = 50 000€ de CA 5 clients avec une offre à 10 000€ = 50 000€ de CA Augmente tes prix, tu travailleras moins" Sur papier, j'adhère ;...
Comment faire connaître son entreprise : 6 actions à mener
“Je ne sais pas écrire”, “je ne suis pas à l’aise dans les évènements professionnels”…Malgré tout ça, comment faire connaître son entreprise ? Pour accélérer tes résultats, augmenter ton chiffre d’affaires et gagner en visibilité, voici 6 actions stratégiques que tu...