Tu t’es décarcassé·e.
Tu as suivi 157h de vidéos YouTube, et recopié du texte sans comprendre ce que tu faisais ni ce que ça voulait dire.
Tu as perdu des heures de sommeil et des week-ends entiers, et pleuré toutes les larmes de ton corps en te traitant de débile.
Tu as passé 6h45 sur un élément que personne ne remarquera.
Tu as failli jeter son ordinateur par terre plus d’une fois.
Pas de doute, tu as fait son site web par tes propres moyens.
Déjà, félicitations. Des personnes me paient pour le faire, et je suis toujours épatée par celles qui osent se lancer dans ce défi sans aucune connaissance.
Sauf que, malgré tout ton travail, tu vois bien que les gens ne restent pas sur ton site ou qu’ils ne comprennent pas tout…
Je te propose donc une analyse non technique en 7 points pour identifier où sont les gros problèmes pour tes visiteurs.
1. Objectif de ton site
Avant toute chose, il est vital de savoir pourquoi ton site existe.
Est-ce pour montrer ta personnalité ou vendre ? Montrer ton expertise ? Évidemment, ce n’est jamais qu’un seul objectif, mais cela va te permettre d’orienter la structure de son site, et même de tes pages.
Par exemple, bien que j’écrive régulièrement des articles (je montre donc mon expertise), et que j’ai plusieurs offres (création de sites ou d’identités visuelles, élaboration de stratégies de communication), mon site met l’accent sur mes formations, notamment gratuites, pour aider mon visiteur à se lancer dans la communication.
VS l’agence Admettons qui souhaite mettre en avant son offre d’accompagnement.
En fait, ton site doit mettre en avant ta proposition de valeur. Il est donc important de parcourir tes pages et de te demander si elle est bien :
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-
- Présente
- Claire
- Unique et spécifique
-
📝 À faire : t’assurer que l’objectif se reflète bien et que ce que tu proposes soit explicitement annoncé.
2. Cohérence
Est-ce que ton site correspond aux attentes de ton visiteur ?
La réponse doit être oui.
Si la personne clique sur ta pub d’après-shampoing, elle doit arriver sur une page qui parle de ces après-shampoing.
Si elle atterrit sur une page avec pleins de produits, elle sera agacée, car ce n’est pas ce à quoi elle s’attendait en cliquant sur la pub.
Si tu es ébéniste, la personne s’attend à voir ton travail, ton style, mais pas ton activité de philatélie.
📝 À faire : te mettre dans la peau de ta cible et te demander ce à quoi tu t’attends quand tu cliques sur tel ou tel bouton ou lien.
3. Confiance
Est-ce que ton site inspire la confiance ?
La réponse doit être oui.
Si ton site a l’air suspect, les gens ne tenteront pas le diable et partiront.
Voici quelques éléments pour apporter de la crédibilité, et rassurer tes visiteurs :
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- Un design professionnel
- L’absence de fautes d’orthographe ou erreurs de synthaxe
- Des avis clients, des témoignages, des logos de partenaires ou client·e·s (et on oublie les “John Smith” ou les photos tirées d’Unsplash 👀)
- Des certifications
- Un certificat SSL (le fameux “httpS”)
-
📝 À faire : ajouter tous les éléments véridiques qui attestent du fait qu’on peut te faire confiance.
4. Clarté organisationnelle
Est-ce qu’une personne qui arrive sur ton site s’y retrouve ?
Il s’agit de l’arborescence. C’est un peu comme la carte de ton site. Quand tu veux te rendre du point A au point D, quel(s) chemin(s) logique(s) peux-tu prendre ?
Il n’y a pas de règle outre celle de la logique pour ta cible.
Prenons, par exemple, les fruits, comment les classer ?
Par saison, couleur, taille, famille, consistance, apport nutritif, région, etc. Si toi, spontanément, tu les ranges par couleur, mais que ta cible les range par saison, elle sera perdue.
📝 À faire : demander à ta cible comment elle range ses fruits 😉
5. Clarté rédactionnelle
Quel est le sujet de la page ?
Il s’agit du contenu de tes pages, et si plusieurs réponses viennent, c’est que la page n’est pas claire.
1 page = 1 sujet
Ça n’empêche pas d’avoir “cela pourrait aussi vous intéresser” à la fin, mais ce n’est pas le cœur de la page.
L’exception concerne la page d’accueil qui est comme une plateforme de répartition : les gens qui atterrissent là doivent savoir qu’ils sont au bon endroit et ensuite être guidés vers des pages qui répondent précisément à leurs attentes.
📝 À faire : vérifier que chaque page a un seul but ou sujet précis.
6. Stimulation
Est-ce que ton visiteur sait quoi faire ?
Rien de pire que d’arriver à la fin d’une page et de se dire “ok, je fais quoi maintenant ?” !
Des appels à l’action (”CTA” pour “Call to action” en anglais) sont essentiels pour inciter les gens à justement passer à l’action, surtout quand le sujet est clair et que ça correspond à leurs besoins.
Cela peut prendre la forme de bouton ou formulaire, pour une demande d’informations, une inscription à la newsletter, un devis, le téléchargement d’un document, etc.
Tu peux mettre un appel à l’action environ toutes les 2-3 sections (selon leur longueur), et n’oublie pas le point précédent donc pas 45 sujets de CTA. Un formulaire de contact et un téléchargement, ça peut le faire (si c’est logique).
📝 À faire : vérifier le nombre et la pertinence des appels à l’action sur chaque page.
7. Simplicité
À quel point il est simple d’utiliser le site, de le comprendre, et de passer à l’action ?
C’est un peu le point qui résume l’ensemble : un site efficace est un site compréhensible. Les gens diront “intuitif », « fluide » ou “logique” pour définir un bon site.
Attention, un site simple ne veut pas dire “1 texte de 20 mots et 1 bouton par page”, il ne faut pas confondre “rien” avec “simple”. Un site simple est quand tout est à la bonne place sans en faire des caisses (inutiles d’avoir des animations dans tous les sens donc 😅)
Il faut prendre en compte plusieurs choses comme :
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- La simplicité du design
- La compréhension du texte
- La complexité des formulaires
- La clarté du copywriting
-
En résumé
Pour savoir si ton site est efficace, pose-toi et analyse ces 7 points :
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- Objectif
- Cohérence
- Confiance
- Clarté organisationnelle
- Clarté rédactionnelle
- Stimulation
- Simplicité.
-
Alors tu as combien sur 7 ?
Tu réalises que ton site mérite une amélioration, écris-moi pour qu’on fasse ça ensemble.
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